Historique

Données

              

     

District de Nyon
Surface (ha) 947
Altitude (m) 897
Habitants 555 (au 31.12.2024)          
Nom des habitants Les Longerois
Impôts communal (%) 77.5

   



 
Le site du Crêt de la Neuve, sommet de la commune

Les armoiries​

D'argent à trois sapins de sinople sur un mont du même.


Un peu d'histoire​

Situé sur un des plateaux inclinés du versant sud-est du Jura, Longirod fit partie au Moyen Age de la vaste baronnie d'Aubonne, devenue bailliages dès 1701. 

L'ancienne auberge communale, détruite par un incendie en 1908, portait une enseigne «Aux Trois Sapins», attestée dès 1822, peut- être encore plus ancienne et qui est à l'origine des armoiries adoptées en 1923.

Aucun document ne permet de préciser la date à laquelle le village fut fondé. A l'époque romaine cependant, les environs de la localité étaient déjà habités. Quelques vestiges de cette période existent encore. Une première mention de Longirod remonte à l'année 1208. 

Au surplus et pour ceux que le passé de notre village intéresse, nous leur signalons la parution de deux ouvrages: "Longirod et ses environs", réédition de l'oeuvre de feu J.-Ls Badel-Grau, et "Longirod 1788-1988", tous deux publiés à l'occasion du 200ème anniversaire de l'incendie qui détruisit la quasi-totalité du village le 14 mai 1788.

Mentionnons pour ce qui est de l'histoire que le Grand Conseil a élaboré le 18 mai 1804, une loi ordonnant «la levée de plans géométriques de tout le territoire du canton» l'établissement de ces plans, a été précédé d'un bornage de chaque propriété. Ainsi, l'ensemble du canton était couvert de bons plans pour l'époque, dont certains sont encore en vigueur. Les plans les plus anciens étant ceux de Longirod et St Livres (1839).

Quelques images historiques : https://notrehistoire.ch/galleries/longirod-au-fil-du-temps 

Personnalités 














 














































Situation et territoire 

Notre village est situé au pied du Jura. Rattaché au district de Nyon, il s'étend de la route de Burtigny à Gimel, par le vallon du "Prévondavaux" jusqu'au "Crêt de la Neuve" qui culmine à 1495 m d'altitude. Cette sommité offre une vue incomparable sur la chaîne des alpes et sur la Savoie. C'est un village fort ancien qui à 900 m d'altitude s'élève sur un plateau balayé par les vents. Il se situe de part et d'autre de la route conduisant de Nyon à la Vallée de Joux. Construite par LL.EE, elle fut ouverte à la circulation en 1769, permettant ainsi le transit des bois à une époque où cette matière était de toute première nécessité!

Il offre des sites variés et de remarquables points de vue. Par l'acquisition en 1802 du pâturage de "La Neuve" ("La Neuvaz"), vaste domaine situé sur le versant Est de la combe des "Amburnex", les biens-fonds communaux ne subirent depuis cette époque que peu de changements importants.

Notre patrimoine forestier comprend quelque 398 ha avec une possibilité d'exploitation de 2500m3 sv. Malgrè l'affaiblissement des subventions publiques qui s'annonce et un marché des bois incertain, Longirod se doit de conserver son patrimoine forestier. Chaque année des efforts financiers sont consentis pour le maintien de la santé et de la beauté de nos forêts. Il nous tient à coeur d'entretenir nos alpages et les chalets situés sur ceux-ci. Désireuse de protéger les magnifiques crêtes jurassiennes entre les cols de la "Givrine" et du "Marchairuz", la commune a adhéré en 1991 au "Parc jurassien vaudois".


Curiosités

En 1999, un groupe de spéléologues a exploré un gouffre à l'est du "Petit Pré de Rolle". Situé à une altitude de 1350 m, il se caractérise par un développement d'environ 3'600 m pour une dénivellation de   - 487 m! un essai de traçage a montré le lien direct de l'importante rivière dénommée "rivière des Mille et une Nuits" qui s'écoule au fond du gouffre avec les sources de l'Aubonne et du Toleure.

Le panorama qui se trouve au Crêt de la Neuve à 1495m d'altitude (point le plus haut de la commune) mérite d'être visité.

Une table de pique-nique est à disposition au lieu dit "le Signal" ainsi qu'au "Crêt de la Daille".


Réalisations

Durant ces dernières années,  notre commune a réalisé d'importants travaux touchant aux infrastructures, aux équipements et aux bâtiments:

  • en 1991, adhésion à la Station d'épuration des eaux de Gland (APEC),

 

  • mise en séparatif des collecteurs EU/EC avec en parallèle la réfection sectorielle du réseau de distribution d'eau  potable et de défence incendie,


  • remise en état d'une grande partie des dessertes communales,

 

  • création d'une déchetterie,

 

  • réfection des couverts de fontaine qui font le charme de nos villages, 

 

  • rénovation de l'auberge communale.

 

  • en 1999, création d'un téléréseau local permettant aux habitants de bénéficier d'un bon nombre de programmes TV et radio, complété par des pages d'informations locales,

 

  • réalisation d'un réseau de chauffage à distance au bois qui se distingue d'autres installations similaires par l'engagement exceptionnel des habitants de la commune en faveur de ce type d'énergie; le chantier a débuté en 2000; la mise en service a été effective en février 2001: actuellement 54 bâtiments sont raccordés. Ce réseau est géré par Longirod-CAD SA, société constituée par la Commune et l'Etat de Vaud. Quant à la provenance du bois, la chaudière est approvisionnée par des déchets de scierie et par des produits forestiers. Cette réalisation a été gratifiée du Prix Solaire Suisse en 2001

 

  • en 2008, construction avec la commune de St-George, et sur le territoire de cette dernière, un hangar intercommunal pour plaquettes forestières,

 

  • en 2010, mise en conformité du réservoir communal,

 

  • en 2011, mise en conformité du Puits des Derrys,

 

  • en 2012, mise en service d'un four à pain dans le bâtiment de la fruitière,


  • en 2015, construction d'un collecteur d'eaux claires le long de la route de Marchissy,


  • en 2017, recaptage de la source du Bugnon,


  • en 2017, remise du chauffage à distance Longirod-CAD à Romande Energie SA,


  • en 2018, démolition de la grande salle et réhabilitation de l'ancienne école en appartements.





Outard est le lieu de naissance du chevalier Pierre-François de Boaton fils de Françoise de Mestral 1734 – 1794.

Capitaine au service du Royaume de Piémont-Sardaigne.
Par la suite, Le Général bernois Robert Scipion de Lentulus au service de Frédéric II de Prusse le fera nommer Gouverneur de l’Ecole militaire de Berlin.
Ecrivain, pastelliste  et poète, membre de l’académie de Berlin.

 
  Ouvrage écrit par le Capitaine Pierre-François Boaton 
Imprimé à Berlin en 1780

Longirod est le lieu de naissance de Jean-François Gaudin 1766 – 1833
Fils de François-Théodore Gaudin, pasteur à Longirod de 1764 à 1766.

Pasteur, botaniste, professeur d’université.

Tout comme son père, il exercera le ministère pastoral à Longirod de 1817 à 1821.

Son ouvrage majeur, Flora helvetica, paraît en 7 volumes, entre 1828 et 1833.

Le tome 7 intitulé Topographia helvetica, est un dictionnaire des lieux comprenant la liste des plantes qui y ont été repérées.
Cet ouvrage est considéré comme le premier de ce genre.

Il sera un des membres fondateurs de la Société helvétique des sciences naturelles.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Fran%C3%A7ois-Aim%C3%A9-Philippe_Gaudin

















 






 


Jean-François Cathèlaz

Citoyen et bourgeois de Longirod - né sujet de Berne en 1791 – il sera le contemporain des grands événements qui marqueront la carte de l’Europe durant le XIXe siècle.

Il fêtera son 100e anniversaire le 30 novembre 1891.

Les conditions précaires et modestes qui rythmeront son existence ne l’empêcheront pas d’atteindre l’âge vénérable de 104 ans.
Sa maison, alors adossée sur la face nord de la Cure, fût incendiée à deux reprises. Elle ne fut jamais reconstruite.

Il décédera à Longirod le 4 février 1895
Il fût le doyen en âge de la Suisse.

Ancrée au mur d’enceinte sur l’ aile ouest  du cimetière, on peut distinguer sa plaque funéraire qui a été conservée avec bienveillance par la commune.





 

Jean-Louis Badel-Grau

Né en 1836 à Longirod  – décédé le 17 décembre 1910 à Longirod

Cet entrepreneur en charpente, bâtisseur réputé de chalets à Genève fera construire à la fin du 19ème siècle - au pied des forêts communales -  le chalet de « Chantesource » pour son gendre Louis Wanner et celui des « Marais » situé à proximité.

En 1890, le CAS de Genève lui confiera la construction de la cabane de « Chanrion » dans le haut Val de Bagnes qui sera suivie, en 1893, de l’édification de la seconde cabane « des Panossières » au pied du Grand- Combin.  

Du fait de ses qualités de mémorialiste, il se consacrera à l’écriture des ouvrages « Longirod et ses environs » et « Les familles Badel ». Dans ce contexte, il collaborera à la parution du « Dictionnaire historique, géographique et statistique du Canton de Vaud » d’Eugène Mottaz paru au début du 20ème siècle.

« Longirod et ses environs »  précédé de quelques notes historiques sur le décanat d’Aubonne paru en 1900, sera réédité sous les auspices de la commune de Longirod en 1987 (Ed. Cabédita, Morges)

Son lien affectif avec son village natal le poussera à s’investir dans des actes altruistes, notamment par des actions et des aides ponctuelles en faveur de la communauté.  Raison pour laquelle, l’année de son décès,  un monument fut érigé en sa mémoire au cimetière de Longirod.  




 


 

Jean-Pascal Delamuraz

Né le 1er avril 1936 à Vevey, décédé le 4 octobre 1998 à Lausanne, Jean-Pascal Delamuraz est une personnalité politique suisse,  membre du parti radical-démocratique.

Il est membre du Conseil fédéral de 1984 à 1998. Il préside la Confédération suisse en 1989 et en 1996.

Syndic de Lausanne de 1974 à 1980 , il devient Conseiller d’Etat, Chef du département de l’agriculture de l’industrie et du commerce de 1981 à 1983. Il exerce également un mandat au Conseil national de 1975 à 1983.

La famille Delamuraz est  bourgeoise de Longirod depuis 1413. Bien qu’il n’y ait jamais vécu, ce notable malgré l’éloignement géographique, a toujours exprimé des sentiments d’affection et d’estime pour sa commune d’origine.

Lors de la réception présidentielle de 1989, de façon à perpétuer la mémoire de cette personnalité et de la rendre visible dans l’espace public, la place du village prendra le nom de « Place Jean-Pascal Delamuraz »

En 1996, au cours de la seconde réception présidentielle, les autorités communales lui conféreront par un acte solennel la bourgeoisie d’honneur.    

https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Pascal_Delamuraz